Un peu d’Histoire :
L’opale de la comète de Halley, est à ce jour, la plus grosse opale noire brute jamais découverte, de la taille d’un poing fermé. Lors de son excavation, dans l’hémisphère Sud, on pouvait alors contempler dans le ciel la comète de Halley, visible de la Terre tous les 76 ans. Deux merveilles de la nature qui portent désormais le même nom !
Un peu de gemmologie :
Plus généralement, l’opale se compose de silicate hydraté et de 5 à 10 % d’eau dans des pores nanoscopiques.
Sa dureté est de 5.5 à 6.5 sur l’échelle de Mohs (Voir article : Qu’est ce que la gemmologie)
Son système cristallin est majoritairement amorphe.
Elles sont généralement taillées en cabochons, rarement en taille brillants (pour les opales de feu) ou bien simplement polies sur une face pour conserver sa roche-mère.
Les principaux gisements de ces pierres arc-en-ciel se trouvent principalement en Australie et Éthiopie.
Les différentes variétés :
*L’opale noire, la plus rare, aux contrastes marqués. Son nom lui vient de son corps sombre, noir ou gris (dû à la présence de carbone et d’oxyde de fer) qui contraste avec de vives couleurs.
*L’opale blanche, d’un corps laiteux, blanc, sur lequel de vives couleurs peuvent surgir.
*L’opale cristal, souvent translucide et transparente où la netteté des couleurs est marquée par des formes bien distinctes.
*L’opale boulder, plus facile à identifier par la présence de ’’roche-mère’’, de grès, à la base de la pierre que l’on garde volontairement lors de sa taille. Cette roche mère lui donne un aspect mystérieux fantastique.
*L’opale koroïte matrix, assez proche des boulders. Les veines d’opale sont plutôt présentes en surface, se mélangeant avec la roche-mère plutôt marron, pour construire des formes de mosaïques multicolores.
*L’opale de feu doit se distinguer des autres variétés d’opales. On la trouve principalement au Mexique, elle doit sa particularité à sa couleur, uniforme et intense : jaune, orange, rouge...
« ...l’opale ressemble à un fragment d’arc-en-ciel adouci par un nuage laiteux. » C. Blanc